Une étude révèle que le cannabis n’a pas d’impact négatif sur les patients ayant subi une transplantation du foie
Aucun effet indésirable sur la transplantation hépatique et aucun impact négatif apres une greffe du foie ou une transplantation d’organe. Les personnes ayant subi une transplantation de foie n’auront peut-être plus à s’inquiéter de la consommation de cannabis après l’intervention, selon une nouvelle étude publiée. La transplantation hépatique est le remplacement du foie malade. Une étude révèle que le cannabis n’a pas d’impact négatif sur les patients ayant subi une transplantation du foie. Une autre étude indique que le cannabis pourrait ne pas être nocif pour les patients subissant une transplantation d’organe.
La recherche, publiée dans la revue Clinical Transportation, s’est basée sur les examens de 900 patients. Les chercheurs ont examiné les patients avant et après la transplantation du foie, et n’ont finalement trouvé « aucune différence statistique dans les résultats postopératoires » entre les consommateurs de cannabis et les non-consommateurs de cannabis, bien que les chercheurs aient noté « des différences significatives » ailleurs entre les deux cohortes de patients.
« Ces résultats peuvent aider à orienter les futures politiques concernant la consommation de marijuana chez les candidats à une transplantation hépatique, bien que la confirmation par l’utilisation de cohortes plus importantes soit justifiée », ont écrit les chercheurs dans leur conclusion, citée par NORML.
Ce n’est pas la première étude à suggérer que la consommation de cannabis n’entraîne pas de risques supplémentaires en cas de transplantation d’organe. En effet, en 2009, une étude a montré que les patients ayant subi une transplantation du foie « qui ont consommé ou non de la marijuana avaient un taux de survie similaire ».
Une autre etude en 2010 identifie le THC comme remède à prévenir le rejet des organes incompatibles.
En 2019, une autre étude a constaté “aucune différence significative dans les complications respiratoires des patients hospitalisés ou ré intuber” chez les consommateurs de cannabis et les non-consommateurs de cannabis ayant subi une greffe du foie.
« Dans l’ensemble, la consommation de cannabis avant la transplantation, passée ou actuelle, ne semble pas avoir d’impact sur les résultats de la transplantation hépatique, bien que le tabagisme reste préjudiciable », ont écrit les chercheurs dans cette étude, qui a été publiée par l’Association américaine pour l’étude des maladies du foie.
Un an auparavant, en 2018, une étude publiée dans le Clinical Kidney Journal avait abouti à une conclusion similaire en déterminant si les consommateurs de cannabis devaient être candidats au don de reins.
« Il n’y avait aucune différence dans les caractéristiques péri opératoires ou les résultats postopératoires du donneur ou du receveur en fonction de la consommation de marijuana du donneur… Il n’y avait aucune différence dans la fonction rénale entre les groupes [de donneurs non consommateurs de marijuana] et [de donneurs consommateurs de marijuana] et aucune différence à long terme dans la fonction d’allogreffe rénale entre les groupes [de receveurs de reins non consommateurs de marijuana] et [de receveurs de reins consommateurs de marijuana] », ont écrit ces chercheurs. « Le fait de prendre en compte les personnes ayant des antécédents de consommation de marijuana pour le don de reins vivants pourrait augmenter le nombre de donneurs et donner des résultats acceptables ».
https://hightimes.com/news/study-finds-cannabis-may-not-negatively-impact-liver-transplant-patients/
Les lois rattrapent la science de la transplantation
Ces études sont de précieux contrepoids aux lois de longue date qui ont empêché les consommateurs de cannabis de recevoir les dons d’organes dont ils ont besoin. Il en va de même pour les lois qui ont été établies pour remédier à ce scénario. En 2016, la Californie a promulgué une loi qui interdit à un « hôpital, un médecin et un chirurgien, une organisation de prélèvement » de refuser une transplantation d’organe « uniquement sur la base d’un test positif pour l’utilisation de cannabis médicale par un receveur potentiel qui est un patient qualifié ».
Les législateurs du Maine ont fait de même en 2017, en adoptant un projet de loi qui visait à réduire l’exclusion des patients consommant du cannabis à des fins médicales de l’éligibilité à une transplantation d’organe.
En examinant l’aptitude d’un patient qualifié à recevoir un don anatomique, l’évaluateur de la transplantation doit qualifié l’utilisation médicale du cannabis comme l’équivalent de l’utilisation autorisée de tout autre médicament utilisé sur prescription médical.
Un évaluateur de la transplantation peut déterminer qu’un patient répondant aux conditions requises n’est pas apte à recevoir un don anatomique si ce patient ne limite pas son utilisation médicale mais à l’utilisation de formes préparée qui ne sont pas fumées ou vaporisées.
Un évaluateur de greffe peut exiger que le cannabis, utilisé à des fins médicales par un patient éligible, soit testé par un laboratoire d’analyse pour détecter les éventuelles contaminations fongiques.