Blog du THC: Retrouvez toutes les infos pratiques relatives à la consommation du THC et les dernières études scientifiques en parcourant cette rubrique uniquement destinée au tétrahydrocannabinol
Le Δ-9-tétrahydrocannabinol, plus communément appelé THC, le cannabinoïde le plus abondant dans la plante cannabis. Le THC est un des nombreux composés chimiques qu’on trouve dans la résine sécrétée par la plante.
Le tetrahydrocannabinol, la molécule responsable des principaux effets psychoactifs du cannabis. En outre, il est produit naturellement par notre corps au sein du système endocannabinoïde.
Les récepteurs cannabinoïdes se concentrent dans le cerveau. Ainsi, le tetrahydrocannabinol affecte la mémoire d’une personne, son plaisir, ses mouvements, sa pensée, sa concentration, sa coordination et sa perception du temps.
Le THC stimule les cellules du cerveau pour relâcher de la dopamine. Ainsi il crée un effet d’euphorie. En outre, il interfère également avec l’information traitée par l’hippocampe, qui est la partie du cerveau responsable de la formation de nouveaux souvenirs.
Toutefois, il s’agit d’une molécule fragile, thermolabile et oxydable, s’isomérisant facilement en delta-8-THC (un peu moins actif). Ou se transformant en cannabinol (CBN, particulièrement peu d’activité) ou en cannabidiol (CBD, inactif).
Le tetrahydrocannabinol a une hydrosolubilité particulièrement basse, mais une bonne solubilité dans la majorité des solvants organiques tels que l’éthanol.
Le THC est une molécule particulièrement liposoluble. Ce qui explique son passage rapide de la barrière hémato-encéphalique. Et par conséquent son effet quasi immédiat lors de sa consommation en joints. Cet aspect liposoluble fait qu’il s’accumule dans les graisses. Ce qui explique deux phénomènes : le fait qu’il reste présent très longtemps dans l’organisme, et le fait que lors de régimes, certains décrivent des effets cannabiniques.
Le THC se fixe principalement sur le récepteur central CB-1. Sa faible toxicité s’explique d’ailleurs de par la répartition de ces récepteurs qui sont peu nombreux dans les zones du cerveau liées aux fonctions principales.