L’usine de fabrication de produits pharmaceutiques et militaires de Florence dit avoir “Besoin de plus de cannabis médical”

La pharmacie militaire de Florence augmentera sa production pour faire face à la croissante demande

Après les propos du ministre de l’intérieur Salvini qui retire la proposition de légaliser et ne tient pas compte des besoins de tout un secteur ni de la loi, c’est au tour de l’armée italienne, (seul centre d’Italie autorisé à produire) de placer son droit.

Depuis 2017, la vente de cannabis light avec concentration de THC inférieure à 0,2 % est légale en Italie. Des centaines de magasins vendant ces produits ont ouverts depuis. Malgré l’attaque envers ces commerces du ministre de l’intérieur Matteo Salvini, l’usine pharmaceutique militaire dit vouloir “Doubler la production“.

La production de cannabis médical en Italie devrait augmenter sa production face à la demande croissante. Actuellement, la capacité de production est d’environ 150 kilos par rapport à une demande annuelle estimée pour 2019 d’environ une tonne. Le reste est compensé par des importations dans la majeure partie provenant des Pays-Bas.

“Grâce aux financements supplémentaires prévus par la dernière loi financière, l’Italie est en train d’attribuer un appel d’offres pour identifier une entreprise qui va agrandir ses serres cannabiques. D’ici 2020, nous pourrons porter la capacité de production à trois cents kilos par an, explique le colonel Antonio Medica, directeur de l’usine pharmaceutique militaire de Florence.

Pour répondre à la demande croissante, le ministère de la Défense et le ministère de la Santé envisagent également d’identifier un ou plusieurs partenaires privés, qui pourraient investir dans l’augmentation de la production au Pharmaceutical de Florence où il y a aussi de la place.

“Nous avons des zones à mettre immédiatement à disposition pour atteindre plus de quatre mille kilogrammes de production par an, dit le Colonel Medica. Nous avons les compétences mais nous manquons d’investissement, nous cherchons un partenaire pour faire ce saut majeur dans la production en termes de quantité, dont nous allons ensuite assurer la qualité.

L’objectif final est de saturer les besoins nationaux et peut-être même de pouvoir produire un excédent disponible pour l’exportation.

“Nous travaillons également dans le domaine des extractions, ajoute le colonel. Nous avons trouvé un moyen de fabriquer un extrait huileux comme celui produit par toutes les pharmacies mais fabriqué au niveau industriel, ce qui permettra ainsi d’assurer sa standardisation.

Tous ces événements se déroulent alors que des milliers de personnes ont défilé samedi 11 mai pour la 19e édition de la “Marche du million pour le cannabis”