Les bienfaits de la marijuana dans le monde du sport
La marijuana devient plus populaire à travers le monde sportif, un nombre croissant d’athlètes, y compris les triathlètes (Clifford Drusinsky) se tournent maintenant vers le cannabis médical. Notre plante préférée est considérée comme une aide majeur à l’entrainement. Notamment pour la course, la natation, le cyclisme, la musculation, les sports de combats et plus encore… Elle s’invite parfaitement dans le monde du sport.
Le médicament améliorant la performance
Certains sportifs ne jurent que par la consommation de marijuana ou des ingrédients actifs isolés, tels que le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD). Ceux-ci en tant que médicaments améliorant la performance. Ces substances soulagent l’anxiété et augmentent le seuil de douleur de sorte qu’ils puissent pousser à l’extrême leur entraînement.
D’autres disent que fumer de la marijuana détruit la motivation à travailler… Et à la place ils se retrouvent grignotant des Doritos devant leur poste de télévision.
Cannabis Medical & Crampe Musculaire
Si vous avez connu cette douleur atroce dans votre mollet, vous savez qu’un crampe musculaire peut venir rapidement et dure de quelques secondes à quelques heures… Le spasme musculaire est une contraction involontaire d’un muscle qui peut être provoqué par un exercice intense… Ou résultant d’une faiblesse musculaire, d’une déshydratation ou d’une perte d’électrolytes (substance conductrice contenant des ions mobiles). Dans certains cas, ces spasmes peuvent affecter plusieurs organes du corps. Ces crampes typiques sont associées à des maladies plus ou moins grave (la sclérose en plaques, la paralysie cérébrale, les traumatismes médullaires, l’asthme et d’autres troubles neurologiques) .
Le manque de plasticité musculaire, ou rigidité musculaire interfèrent avec la mobilité et de nombreuses autres fonctions corporelles. Une étude récente (2010) de l’Université de Californie prouve que des patients ayant la sclérose en plaques et qui fumaient une version améliorée de marijuana (à l’aide d’un spray) ont des résultats efficaces concernant le retour de la plasticité du muscle.
La Marijuana à travers l’Histoire
Montel Williams est devenu un défenseur de la législation de la marijuana médicale à New York et de nombreux autres Etats.
En 2009, Montel Williams annonce à ses téléspectateurs qu’il a souffert d’une sclérose en plaques pendant ses dix dernières années. Montel a parlé plus tard de sa décision d’utiliser la marijuana pour traiter les symptômes douloureux de la sclérose en plaque.
“C’est juste comme tout autre médicament à base de plantes sur la planète, il le compare à l’écorce de saule, ou à l’aspirine.”
Métabolisme & Marijuana
Des recherches récentes ont montrées que le THC ressemble étroitement à l’Anandamide. C’est un neurotransmetteur endogène cannabinoïde présent dans l’organisme des animaux comme des humains, en particulier dans le cerveau. Il est aussi présent en faible quantité dans le cacao… Elle agit particulièrement dans le comportement humain, comme l’alimentation, les rythmes du sommeil, la cognition en général. Mais aussi le système de récompense et le soulagement de la douleur. Le THC et CBD agissent également comme des antioxydants et sur les neuroprotecteurs afin de réduire l’inflammation dans l’organisme.
Le THC se lie récepteur cannabinoïde 1 (CB1), principalement localisé dans le cerveau. Tandis que le cannabinol (CBN) se lie CB2, qui existe principalement sur les cellules immunitaires. Le CBD ne se lie pas vraiment aux récepteurs. Mais il touche encore de nombreux processus métaboliques. Comme la réactivité au stress, diverses sécrétions hormonales, sur la signalisation de muscle et de tissu adipeux.
La Marijuana fait-elle grossir ?
La recherche montre que la marijuana ne contribue pas directement à la prise de graisse. Et si bien exploiter sa stimulation ou la suppression de l’appétit à dose précise peut permettre des gains de muscle ou la perte de graisse. Bien que le THC stimule l’appétit, la stimulation des récepteurs CB1 répétée par le THC diminue la sensibilité du récepteur. En outre, la stimulation à long terme peut entraîner des antagonistes plutôt que des agonistes déclencheurs des récepteurs CB1. Ce qui freinerait les signaux de la faim.
L’euphorie et la suppression de la douleur qui se produisent pendant l’exercice de haute intensité ont été une fois considéré comme similaire aux effets des opiacés naturels, appelés endorphines.
Système endocannabinoïde
Le système endocannabinoïde a était découvert dans le milieu des années 90. Publiée dans la revue neuropharmacologie, de nouvelles découvertes en provenance du Brésil confirment le rôle du système endocannabinoïde dans soulagement de la douleur induite par l’exercice. Notamment par un effort musculaire “Ces résultats indiquent que l’exercice pourrait activer le système endocannabinoïde, produisant une antinociception.”
Les récepteurs CB1 sont activés par les composés de la marijuana, ainsi que les cannabinoïdes tels que l’anandamide naturelle. Dans les deux cas, l’activité des récepteurs CB1 a été montré pour interférer avec la douleur de signalisation. Que ce soit au niveau du cerveau et au niveau de la moelle épinière. L’exercice d’intensité modérée est efficace pour induire une anti nociception. Ce qui peut être d’une grande importance pour le traitement de plusieurs conditions de douleur clinique.
L’Agence mondiale antidopage
L’AMA, l’Agence mondiale antidopage a annoncé vouloir réduire le nombre de contrôles positifs au cannabis. Pour cause : le nombre de sportifs suspendus alors qu’ils n’avaient pas l’intention de tricher. Pour Dorian Martinez, psychologue du sport, l’Agence s’attaque à un vrai problème dans la lutte antidopage, mais ne va pas assez loin. Les contrôles positifs au cannabis décrédibilisent la lutte antidopage.
Chaque contrôle positif au cannabis suscite de l’incompréhension de la part de l’opinion publique qui associe cette substance à une “drogue festive” plutôt qu’à un “dopant efficace”. En outre, beaucoup d’acteurs du monde sportif ne se privent pas pour se moquer des institutions antidopage quand il s’agit de cannabis. Après l’annonce des chiffres de l’AFLD qui placent le rugby en première position des sports les plus “positifs” aux contrôles antidopage, Mourad Boudjellal, président du RC Toulon, a commenté ironiquement cette annonce :
“Oui, le rugby est le sport le plus dopé… juste derrière le reggae.”
Nul doute que la reprise médiatique des cas liés au cannabis ne crédibilise pas les institutions antidopage qui apparaissent comme zélées à l’égard des “petits contrevenants” et inefficaces à l’égard des “grands tricheurs”.
420 Games
Les Jeux olympiques cannabiques existent. Un groupe d’amateurs de cannabis est en train d’organiser des événements sportifs aux États-Unis pour prôner une consommation responsable et démontrer que les fumeurs de cannabis ont eux aussi un style de vie sain.
Des dizaines de personnes ont participé à la course des 420 Games dans les rues de San Francisco. Un nombre qui n’a de cesse d’augmenter. Le cannabis retrouve dans le domaine médical, ou il suscite frénésie et passion. Légalisé en Suisse, Australie, Grande Bretagne, Pays-Bas, ainsi que dans 35 États américains, le chanvre ne cesse de gagner en popularité. Aujourd’hui les sportifs soutiennent la cause.