Intoxication médicamenteuse ou cannabique chez les enfants ?
La consommation et la négligence des parents sont mises en cause dans l’intoxication des enfants en France
Ne pas laisser des boulettes de cannabis à la portée des enfants ! Le message semble absurde, mais en ce moment il fait la une des journaux en France. Les chiffres nous décrivent que l’intoxication chez les enfants est soit accidentelle, soit médicamenteuse. Mais aussi, soit le fait d’un mauvais comportement des parents… En outre, le cannabis se révèle efficace et sans effets secondaires pour les enfants atteints du Syndrome de Dravet, une forme sévère d’épilepsie. Zoom sur le sujet brûlant qui terrorise la France…
Le cannabis accusé d’intoxication chez l’enfant
»Une boulette de cannabis qui traîne sur la table du salon… et l’accident arrive ! » Un jeune enfant avale la boulette et se retrouve intoxiqué…
« Il y a 10 ans cela n’arrivait jamais, mais aujourd’hui ces cas sont de plus en plus nombreux », le Dr Magali Oliva-Labadie, chef du centre antipoison de Nouvelle Aquitaine.
C’est un gros mensonge, un debunkage en règle s’impose, avec les nouvelles avancées scientifiques et médicales, le cannabis en lui même serait totalement hors de cause, et voici pourquoi !
Le tabagisme passif responsable
Les intoxications accidentelles au cannabis chez les enfants, principalement chez les moins de deux ans, ne cessent d’augmenter selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Cette étude montre une « hausse constante, depuis 2014 », du nombre de ces intoxications par ingestions accidentelles. Le mot intoxication est fort et mal approprié, les effets d’une ingestion accidentelle de cannabis se résument :
- somnolence (56 %),
- agitation (30 %),
- dilatation des pupilles (27 %) »
- ou encore « relâchement musculaire (20 %) »,
Tels sont les principaux signes de l’intoxication au cannabis par ingestion…. Dans les cas les plus graves en période estivale et dans un cadre familial :
- accélération du rythme cardiaque (10 %),
- détresse respiratoire, convulsions (8 %) »
- comatent (10 %)
Concernant le THC, l’effet est assez marginal… S’agissant en revanche de la fumée émise par joints (haschisch), il faut savoir qu’ils dégagent des substances toxiques. Le tabac en étant la principale cause, associé avec du haschisch (shit) douteux.. C’est le fruit des produits toxiques dans un joint-tabac et résine…
Le flux primaire, est la combustion directe, la fumée est inhalée par le fumeur, à son insu… Il y a ensuite les flux secondaire et tertiaire, provenant de la fumée exhalée par le fumeur, que font respirer les fumeurs passifs, et donc les enfants… Ces deux flux sont les plus nocifs pour l’environnement et pour ceux exposés au tabagisme = plus riches en monoxyde de carbone, et en substances toxiques et cancérigènes que le flux primaire. Il s’agit d’accident et non de cannabis…
Les accidents de la vie courante
En 2008, les accidents de la vie courante ont provoqué le décès de 254 enfants de moins de 15 ans et de 14 845 personnes de plus de 65 ans…
Les principales causes de décès sont : les chutes, les suffocations, les noyades, les intoxications et les accidents causés par le feu. Les autres AcVC les plus fréquents sont les efforts excessifs et les faux mouvements, les chocs accidentels, les électrocutions et les piqûres-morsures… Pour les lieux de survenue des AcVC, il apparaît que :
- l’habitat représente 50% des AcVC ,
- les aires de sports et de jeux (19%),
- les établissements d’enseignement et les lieux publics (12 %),
- les zones de transport (11%) et les autres lieux (8%)
En revanche, si des parents fumeurs font dormir leur bébé avec eux dans le lit parental, c’est dangereux. Il y a un risque avéré puisque dans ce cas, le souffle du fumeur fait augmenter significativement le taux de monoxyde de carbone contenu dans l’air que respire le bébé. Cela fait d’ailleurs partie des précautions que l’on apprend aux mamans fumeuses. Ceci précisément pour prévenir les risques liés au tabagisme passif chez les tout-petits.
Aucune victime à déplorer
Parmi les hospitalisations d’enfants ayant subit une intoxication à la fumée PASSIVE, le nombre de cas graves, nécessitant une admission en réanimation, est passé de 9 enfants (sur 60 mois) à 27 enfants (sur 33 mois)… C’est un fait avéré ! Cependant « aucun décès n’a été rapporté« . Mais l’herbe en elle même, n’a pas du tout l’effet escompté vu que sa composition sert actuellement à guérir des enfants malades, notamment ceux ayant le Syndrome de Dravet, une forme d’épilepsie sévère.
Le cas de l’épilepsie
JAMA Neurology. Nous rapporte des données épidémiologiques relatant des décès prématurés chez les personnes souffrant d’épilepsies. Jusque-là, les études scientifiques n’avaient exploré que quelques pistes pour expliquer le phénomène, notamment des conduites suicidaires ou des intoxications médicamenteuses accidentelles (ou non).
Dans ce contexte, une équipe de recherche britannique s’est penchée sur les causes et les circonstances des décès prématurés observés chez les personnes épileptiques. Dans le cas des décès consécutifs à des intoxications médicamenteuses, les chercheurs ont également étudié les médicaments impliqués.
Cette majoration du risque était notamment élevée dans deux circonstances :
- Les décès accidentels ;
- Les décès par suicide…
Mais le surrisque de décès prématuré le plus important était observé dans le cas des intoxications médicamenteuses. Dont l’ absorption d’une quantité trop importante de médicaments, qu’elles soient accidentelles ou volontaires… Les décès d’origine iatrogène (c’est-à-dire liés aux traitements médicamenteux) représentaient ainsi 22,8 % des décès prématurés chez les personnes épileptiques, contre 11,2 % chez les non-épileptiques.
Les médicaments les plus fréquemment incriminés étaient les suivants :
- les médicaments opioïdes (morphine et ses dérivés) ;
- médicaments psychotropes.
Ce risque de décès prématuré n’est pas directement lié aux traitements antiépileptiques administrés, mais à deux autres classes médicamenteuses, que sont les antalgiques opioïdes et les psychotropes chimiques.
Le danger des médicaments traditionnels
Même si ces médicaments sont parfois efficaces, les patients commencent généralement par de faibles doses et augmentent graduellement les quantités, à cause de l’étendue des effets secondaires. De tels résultats doivent amener les professionnels de santé à mettre en garde leurs patients sur le risque d’intoxication médicamenteuse.
Parmi les effets secondaires courants, on peut citer :
- Un dédoublement de la vision,
- une somnolence
- des maux d’estomac.
- Les effets secondaires idiosyncrasiques comme des éruptions cutanées et un nombre réduit de cellules sanguines.
- Un gonflement des gencives,
- une prise de poids
- et même la perte des cheveux.
De plus, les éventuels troubles psychiatriques, plus fréquents chez les épileptiques, doivent être systématiquement recherchés, traités et évalués pour limiter les conduites suicidaires et leurs conséquences. Les Experts et associations françaises réclament une meilleure prise en charge de cette pathologie neurologique très fréquente.
Le cannabis hors de cause
Un composant du cannabis, le CBD, permet de réduire de 39% la fréquence des crises d’épilepsie (voir plus…) chez les patients atteints du syndrome de Dravet, une forme sévère d’épilepsie. Le cannabis est considéré comme un traitement pour les crises d’épilepsie.
De grands succès ont été constatés, ce qui a provoqué un grand mouvement d’organisations en faveur de l’accès au cannabis médical. Le cannabinoïde CBD (non psychoactif), reste au centre de toutes les attentions grâce à ses effets positifs. Mais des énormes problèmes juridiques persistent dans les pays où le cannabis est prohibé.
L’Epilepsy Foundation est une de ces organisations, qui est ouverte à l’idée d’utiliser le cannabis médical pour aider les malades épileptiques déclare :
« Quand les traitements conventionnels ne marchent pas, comme c’est le cas pour environ 30 % des personnes souffrant d’épilepsie, il n’est pas déraisonnable d’envisager le cannabis. C’est la raison pour laquelle certains pays y ont autorité un accès»
Les patients pourraient avoir un accès au CBD et au cannabis médical. Mais le THC même, un cannabinoïde psychoactif, pourrait également être efficace dans le traitement de la maladie. Plusieurs états américains, comme le Texas, New York, la Louisiane, le Tennessee, l’Alabama, l’Utah et le Wisconsin, et récemment les Royaumes-Unis ont adopté des lois autorisant un accès au cannabis médical. Le THC et les nombreux autres cannabinoïdes présents dans le plant de cannabis sont en phase d’être analysé par les institutions, dont l’ONU…
Conclusion
La plante de cannabis est vraiment hors de cause, et même si la plante comporte du THC. En outre, une souche équilibrée peut aider dans de nombreux symptômes outre que l’épilepsie. De nombreux gouvernements travaillent en recherche et développement pour soigner les maladies touchant l’enfant. Preuve est faite dans le cas du cancer, de l’autisme, et même des troubles comportementaux nécessitant l’affreuse Ritaline …
Le cannabis est une plante médicinale, toute cette histoire d’intoxication vient du fait d’un mauvais comportement des parents, due à une mauvaise image de la plante de cannabis. Et on doit cette propagande, à une mauvaise information de la part du gouvernement et des prohibitionnistes à la solde de Big Pharma (qui tue bien plus avec les morphiniques, et autres médicaments psychotropes aux effets secondaires dangereux).
Mais il semblerait que le comportement du parent soit en cause, par son aspect environnemental et la merde (shit) qu’il fume…Ce qui n’a rien avoir avec la plante de cannabis qui est pour la plupart des pays, reste totalement thérapeutique ! De toute évidence, les Français ont besoin d’information et de science sur le sujet, et un comportement plus humble et respectueux face la Ferrari des plantes ^^
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