Un examen plus approfondi des composés et des molécules qui confèrent au cannabis son parfum unique
Une équipe de chimistes du distributeur de terpènes Abstrax Tech a mené une étude approfondie sur les molécules susceptibles de donner au cannabis son odeur typique. Dans leur étude, publiée dans ACS Omega, le groupe a utilisé de nombreux tests afin de rechercher et d’identifier les molécules qui donnent au cannabis son odeur unique.
Le cannabis, ou marijuana, est bien connu pour ses effets particuliers et surprenant sur le cerveau humain ainsi que pour son odeur singulière. Certains l’ont qualifié de « skunky ». Des recherches antérieures et des preuves anecdotiques ont également montré que différentes plantes de cannabis peuvent dégager des arômes différents, ce qui conduit les producteurs à leur donner des noms y faisant référence. Les recherches précédentes ont également suggéré que les thiols, des types de composés sulfurés volatils (CSV), sont les principaux responsables de l’odeur unique du cannabis.
La composition phytochimique du cannabis est riche en diversité chimique, comme l’illustre le diagramme de Sankey ci dessus montrant les principales classes de métabolites secondaires identifiées dans le cannabis. Bien que les cannabinoïdes tels que l’acide tétrahydrocannabinolique (THCA) – le précurseur du THC – constituent une fraction importante en poids, ils ne contribuent pas à l’odeur du cannabis en raison de leur faible volatilité. À l’inverse, les terpènes se volatilisent facilement dans les conditions ambiantes ; par conséquent, ils sont importants en tant que composés aromatiques dans la nature. D’autres classes clés de substances volatiles au-delà des terpènes existent dans le cannabis , que nous appelons généralement des arômes. Ceux-ci peuvent être classés en fonction de leur fonctionnalité chimique, comme les esters, les alcools, etc. Bien que des études antérieures aient détaillé un certain nombre de ces composés, peu les ont décrits dans le contexte de la manière dont ils affectent les propriétés aromatiques de variétés spécifiques.
Dans cette nouvelle études, l’équipe de recherche d’Abstrax soupsonne que d’autres composés ou molécules sont impliqués et a lancé une recherche appronfondie visant à les identifier.
Les travaux ont consisté à étudier des échantillons de cannabis à l’aide de diverses techniques telles que la spectrométrie de masse, la chromatographie en phase gazeuse et la détection par ionisation de flamme. Chacune de ces techniques a permis d’obtenir une perspective différente sur les composés présents dans les bourgeons de cannabis. Les chercheurs ont découvert qu’une molécule appelée 3-méthyl-2-butène-1-thiol (321MBT) semblait jouer un rôle prépondérant dans la production d’odeurs.
La colophane de haschich glacé est un type d’exsudat de cannabis qui sépare et concentre de nombreux métabolites secondaires des tissus végétaux. fraîchement congelé Ce processus commence par la séparation mécanique des trichomes de la plante du cannabis – une inflorescence végétale congelée qui est coupée alors que la plante est encore vivante. Les trichomes sont de petites structures ressemblant à des poils qui apparaissent à la surface de la plante et contiennent de nombreux métabolites secondaires souhaités, notamment des cannabinoïdes, des terpènes et des arômes. Les trichomes isolés sont ensuite séchés en poudre, transférés dans des sacs filtrants de la taille d’un micromètre pour séparer tout tissu végétal résiduel, puis pressés sous une chaleur et une pression douces pour décarboxyler partiellement le THCA en THC, ce qui donne une huile épaisse et visqueuse connue sous le nom de hash glacé. colophane.
Dans cette nouvelle étude, l’équipe de recherche d’Abstrax soupçonne que d’autres composés ou molécules sont impliqués et a lancé un effort de recherche visant à les identifier.
Les travaux ont consisté à étudier des échantillons de cannabis à l’aide de diverses techniques telles que la spectrométrie de masse, la chromatographie en phase gazeuse et la détection par ionisation de flamme. Chacune de ces techniques a permis d’obtenir une perspective différente sur les composés présents dans les bourgeons de cannabis. Les chercheurs ont découvert qu’une molécule appelée 3-méthyl-2-butène-1-thiol (321MBT) semblait jouer un rôle prépondérant dans la production d’odeurs.
Ils ont découvert que les bourgeons contiennent différents types de cellules qui affectent les odeurs d’une plante, en particulier celles liées à des parfums tropicaux, fruités et sucrés. De plus, ils ont noté que le composé « scatole », qui a un goût très prononcé, contribue à la saveur de l’arôme.
L’équipe de recherche a découvert que, pour l’odeur unique de la marijuana, ce sont la combinaison de deux éléments qui importe le plus : le 321MBT et différentes sortes de cellules CSV. Le 321MBT est la même molécule responsable de l’odeur caractéristique de la bière chaude et de la mouffette. En identifiant les composants les plus importants pour l’odeur du cannabis, on pourrait potentiellement ajuster les proportions pour créer des produits avec des odeurs personnalisées.