Une Nouvelle étude rend caduque le dépistage cannabique
Selon une étude des autorités Américaine , les techniques de dépistages cannabiques n’ont aucun fondement scientifique sur le danger des automobilistes au volant.
Conduite en état d’ivresse
Pendant que les entreprises du monde entier tentent de développer des instruments de dépistage adapté au contrôle du cannabis au volant: dépistage similaire à l’alcootest . Les chercheurs révèlent désormais ce qui est déjà évident pour tout consommateur de cannabis.
Le fait de détecter la présence de résidus de THC (l’ingrédient actif du cannabis) dans le sang ou l’urine est un test caduc et sans fondement scientifique et qui disqualifie les conducteurs, considérant le résultat comme “Conduite en état d’ivresse” ou bien sous influence dite narcotique…
Tolérance 0…
Aux États-Unis , où l’usage médical et récréatif est légal dans certains états , les règles sont calquées sur celles en vigueur pour l’alcool au volant… si vous conduisez avec un certain taux de cannabis dans le sang (même inactif sur une longue période) – avec seulement 5 nanogrammes par millilitre de sang (5 ng/ml) – vous êtes considérés comme hors-la-loi et on vous confisque votre voiture.
En France. Il n’existe aucune notion de taux de THC dans le sang pour la conduite. Si vous êtes contrôlé positif avec ne serait-ce qu’un taux de 1 ng/ml, vous êtes coupable d’un délit … (passible de deux ans de prison, 4 500 euros d’amende et 6 points de permis.).
L’ étude de l’AAA
L’ étude américaine de l’AAA (Foundation for Traffic Safety) estime que la méthode de dépistage est réductrice, et infructueuse. Qu’on ne devrait pas juger la capacité d’un automobiliste, uniquement en se basant sur le taux de tétrahydrocannabinol (THC) présents dans le sang, mais définir des seuils « injustement » comme c’est le cas aujourd’hui , une méthode qui n’a aucun fondement scientifique.
Le taux de THC dans votre sang n’est pas un indicateur fiable pour savoir si vous être en possession de tous vos moyens derrière le volant. Aucun lien n’est prouvé entre le taux de résidus de THC et les tests de comportement ou psychomotricité d’un automobiliste ayant fumé un joint….
« Elle pourrait laisser des conducteurs dangereux dans la nature pendant que d’autres seront injustement condamnés pour conduite dangereuse. »
En attendant qu’une méthode scientifique fiable » soit trouvée, le AAA propose que « les policiers utilisent des tests psychologiques et de comportements pour juger si un conducteur qui a fumé du cannabis est apte à conduire ou non ».
Le Cas Français
Si la France fait partie des pays les plus consommateurs de cannabis en Europe, elle se situe à la quatrième place pour l’alcool. L’alcool jouit encore d’une notoriété bien installée. Le taux d’alcoolémie légal se sotie à 0,2g/L pour les jeunes conducteurs depuis le 1er juillet 2015 contre un taux au nanogramme concernant le cannabis, un taux impossible à calculer sérieusement…
Cette étude rejette complètement la méthode française de Controle Routier… Lutter contre le cannabis au volant en utilisant les mêmes méthodes que pour l’alcool n’a aucun sens
“Il est absolument clair que la législation actuelle relative au taux légal au-delà de ce qui est considéré comme préjudiciable à la consommation de cannabis, est injustement semblable à celle concernant l’alcool au volant», a déclaré Donny Marshall, le président de AAA. “Dans le cas de la marijuana cette approche est erronée et non étayée par la recherche scientifique.”