France: un décret pour autoriser les premières expérimentations

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France: un décret pour autoriser les premières expérimentations

Feu vert pour l’expérimentation du cannabis thérapeutique

Le ministère de la Santé a publié ce vendredi un décret très attendu par les malades autorisant les premières expérimentations, dans un cadre très contrôlé et limité, du cannabis à usage thérapeutique en France. Cette expérimentation sera initiée d’ici au 31 mars 2021 auprès de trois mille personnes en grande souffrance. Elle est le premier pas tant espéré après des années de travaux de persuasion et de conviction auprès des pouvoirs publics et des autorités médicales de notre pays.

Eric CORREIA, Président de la Communauté d’Agglomération du Grand Guéret et Conseiller régional de nouvelle-Aquitaine, initiateur du combat creusois pour la légalisation du cannabis à usage thérapeutique, se réjouit de la publication qui vient d’être faite du décret expérimentation.  

Le retard pris par la France par rapport à la plupart de ses voisins européens est considérable, il n’était que temps d’agir. C’est chose faite et ce décret est une première reconnaissance de la cruelle situation vécue par les premiers concernés, les trop nombreux patients affligés par des pathologies douloureuses et parfois incurables.  

La Creuse est prête à expérimenter sur son sol. Elle l’est depuis le départ. Depuis des années. Que l’on ne nous oublie pas, nous qui sommes précurseurs nationaux et initiateurs de ce dossier.   Nous attendons désormais le décret qui nous donnera le droit d’exploiter la fleur dans le cadre d’une filière économique agricole qui, de la production à la transformation, à la purification et à la commercialisation, est déjà constituée et parfaitement opérationnelle sur notre département.

Le cannabis à fumer est exclu du protocole. Les médicaments se présenteront sous forme d’huiles, de gélules et de fleurs séchées à vaporiser et ne seront administrés qu’à des patients souffrant de maladies graves: certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou de scléroses en plaques.

Eric CORREIA

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