Auto-culture en Malaisie à des fins médicinales?
Les plantes de cannabis peuvent être cultivées à des fins médicinales et à des fins de recherche, avec l’accord du Ministre de la Santé de Malaisie.
Le directeur général de l’Agence nationale antidrogue (AADK), Datuk Seri Zulkifli Abdullah, a déclaré que la loi prévoyait une disposition permettant de planter du cannabis avec des conditions ou une autorisation spécifiques.
« Récemment, j’ai lu dans la presse le succès des Malaisiens résidant à l’étranger dans la production d’huile de cannabis. Je me demande si cela peut également être reproduit ici, en Malaisie. » a déclaré Datuk Seri Zulkifli Abdullah, Directeur Général de l’Agence nationale antidrogue de Malaisie.
« Si nous examinons la loi sur les drogues dangereuses de 1952, les plantes de cannabis peuvent être cultivées à des fins médicinales (…), d’où l’importance d’obtenir d’abord l’approbation du Ministre de la Santé », a-t-il ajouté.
De la Malaisie au Royaume-Uni
Lors de la conférence de presse sur le CBD (Cannabidiol), l’histoire de succès de trois Malaisiens vivant au Royaume-Uni depuis 15 ans a attiré l’attention des médias locaux en juin dernier.
Les Malaisiens, composés du couple Abdul Halim Pauzi et Nurul Ain Sahbudin, et de leur ami Mohd Roslan Abdullah, ont non seulement étudié l’efficacité de l’huile de cannabis en médecine, mais ils ont également obtenu une licence de commercialisation du produit dans 50 autres pays de l’union européenne.
« Peut-être qu’un jour, la Malaisie pourrait être un exportateur d’huile de cannabis, mais sur la base de la réglementation établie par les autorités. » a conclu le directeur général de l’AADK
En effet, Zulkifli Abdullah a déclaré que si les plantes de cannabis étaient en mesure de fournir des valeurs médicinales, il fallait faire quelque chose pour s’assurer qu’elles soient bien cultivées et conformes à des dispositions légales.
Parents : une implication indispensable
Zulkifli Abdullah a déclaré qu’en vertu de la nouvelle loi élaborée
pour traiter les problèmes de drogue à un stade précoce, les parents ou autres responsables d’enfants pourraient être obligés d’assister à des séances de conseil obligatoires. Objectif : traiter les problèmes de drogue à un stade précoce.
Grâce aux séances de conseils, il sera alors possible d’identifier les problèmes et chaque acteur devra s’approprier son propre rôle dans la démarche. De toute évidence, la prévention commence à la maison.