Étude : L’administration de CBG abaisse la pression artérielle dans un modèle préclinique

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Étude : L’administration de CBG abaisse la pression artérielle dans un modèle préclinique

L’administration aiguë de cannabigérol abaisse la pression artérielle chez la souris

Une équipe de chercheurs du Penn State College of Medicine a évalué l’impact cardiovasculaire du CBG par rapport au placebo chez des souris en bonne santé. Les animaux participant à l’étude se sont vus injecter dans l’abdomen soit du CBG, soit une solution saline. Selon des données précliniques publiées dans la revue Frontiers in Physiology, des souris auxquelles on a injecté le cannabinoïde CBG (cannabigérol) ont vu leur pression artérielle moyenne diminuer de manière significative.

Les auteurs ont rapporté : ” L’administration de CBG provoque une baisse significative de la pression artérielle chez des souris mâles phénotypiquement normales, sans altérer la fréquence cardiaque ou l’activité locomotrice. “

Ils concluent : “La présente étude apporte un nouvel éclairage mécanistique sur les effets cardiovasculaires de la CBG dans le contexte d’une pression artérielle normale. … Dans l’ensemble, ces résultats s’ajoutent à la littérature croissante concernant le rôle des cannabinoïdes dans la régulation de la pression artérielle. Des recherches supplémentaires sur le CBG sont nécessaires pour définir les mécanismes moléculaires précis et les sites d’action, les effets d’une administration plus chronique et le potentiel d’utilisation thérapeutique pour abaisser la pression artérielle dans des modèles d’hypertension.”

Un essai clinique de 2017 a précédemment documenté la capacité de doses orales de CBD à abaisser la pression artérielle chez des volontaires sains, tandis qu’un essai observationnel de 2021 a identifié un lien entre la consommation de cannabis à long terme et une réduction de la pression artérielle systolique et diastolique chez les sujets âgés.

Les cannabinoïdes sont connus depuis longtemps pour influencer la fonction cardiovasculaire, bien que les données concernant leurs effets soient contradictoires. Selon les résultats d’une analyse documentaire de 67 études publiée en 2021 dans l’American Journal of Medicine, “[l]a marijuana elle-même ne semble pas être associée de manière indépendante à des facteurs de risque cardiovasculaire excessifs”, bien que les auteurs aient averti qu'”elle peut être associée à d’autres comportements malsains tels que la consommation d’alcool et le tabagisme qui peuvent être préjudiciables” à la santé cardiovasculaire.

Les données évaluant les résultats néonatals chez les enfants exposés in utero aux cannabinoïdes sont incohérentes, certaines études mettant en évidence des liens potentiels avec les naissances prématurées et le faible poids à la naissance, tandis que d’autres études ne trouvent aucune association de ce type.

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