La vente de produits à base de cannabis est lancée au Brésil depuis hier

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La vente de produits à base de cannabis est lancée au Brésil depuis hier

La résolution de l’Agence nationale de surveillance sanitaire (Anvisa), qui réglemente le commerce, est déjà en vigueur

Depuis ce mardi (10/3), l’importation et la commercialisation de produits à base de cannabis à des fins médicales sont autorisées au Brésil. La résolution d’Anvisa, limitée à des fins médicales, exige la présentation d’une prescription médicale de type A et la signature d’un formulaire de consentement. Selon la norme, les produits peuvent être vendus en pharmacie et le patient doit présenter une ordonnance signée par un médecin, pour acheter des produits dont la teneur en THC ne dépasse pas 0,2 %.

Au-delà de cette quantité, les produits ne peuvent être prescrits qu’à des patients en phase terminale qui ont déjà épuisé toutes les formes de traitements palliatifs.

Les produits ne peuvent pas avoir de nom commercial, et le patient et son tuteur légal doivent signer un formulaire de consentement éclairé au moment de l’achat. L’étiquette doit comporter une bande noire et des avertissements spécifiques, tels que la possibilité que le produit entraîne une dépendance physique ou psychologique.

Pour produire le dérivé du cannabis, qui n’est pas considéré comme une drogue, mais comme un produit à usage médicinal, Anvisa délivrera une autorisation sanitaire au laboratoire autorisant l’offre. Normalement, l’agence accordera un enregistrement au laboratoire, mais la règle ne s’applique pas dans ce cas.

Un pas de plus pour le Brésil?

La réglementation d’Anvisa, à partir de ce mardi, permet aux patients souffrant de diverses maladies neurologiques, de douleur chronique à la maladie de Parkinson, d’accéder légalement au produit, comme cela se fait déjà dans des pays comme l’Allemagne, les États-Unis, le Canada et Israël.

Depuis 2016, l’utilisation pouvait être demandée à Anvisa, mais l’autorisation n’est intervenue qu’après que l’agence ait analysé le cas par cas et que l’acquisition ait été faite à l’étranger.

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